Thursday 4 April 2013

Comment promouvoir le cancer


Les réseaux sociaux et l’internet pour aider les bonnes causes

Introduction

Comme je pensais m’inscrire pour Le cyclo-Défi Endbridge pour vaincre le cancer et que mon père a été récemment diagnostiqué du cancer du côlon, je me suis dit que je pourrais tenter de promouvoir cette cause en même temps que de faire connaitre les différents cancers.  Je me disais qu’en tentant de faire connaitre cette maladie, j’améliorerais peut-être par la même occasion la probabilité d’avoir des dons pour m’aider dans ma cause.  Le cancer est une maladie connu de tous, mais en connaissons-nous vraiment les causes, leurs taux de guérison ou de mortalité, leurs méthodes de guérison.  L’information sur les sites peut souvent être très complexe ou aller en trop de détail, je trouvais donc intéressant de centraliser et simplifier l’information que je trouvais.

Chaque cancer a plusieurs organismes qui luttent pour améliorer la vie les malades ou pour la recherche sur des moyens de combattre ou traiter la maladie.  Ces organismes ont énormément besoin de l’aide fournis par les gens qui année après année donne de l’argent pour la recherche. 

Initiative

Grâce aux outils fournis par Google (sites, google+ et analytics), j’ai mis en place un site qui permettrait de retrouver les informations les plus intéressantes que j’ai trouvé sur le cancer, ainsi que plusieurs sites où il est possible d’aller faire un don pour aider la cause.  Je n’avais jamais fait de site personnel auparavant, mais les outils de Google ont rendu la tâche très simple.  Ils permettent de créer un thème et de facilement créer de nouvelles pages dans le même genre qu’un blog.  J’aurais pu utiliser mon blog sur blogger, mais j’avais le goût de tenter un format différent où je pourrais partager des sites et de la lecture sans nécessairement en donner de commentaires.

Mon site a pour titre : Le cancer pour les nuls

Un fois le site en place, il fallait le faire connaitre.  J’avais différent outils pour m’y prendre et je tentais de les utiliser avec quelques semaines de différences pour permettre de toucher un public différent à chaque tentative.

Je me suis inscrit pour pouvoir être dans les résultats de recherche sur Google et Bing.  Pour ces sites, il faut avoir un maximum de liens sur d’autres sites pour que notre site apparaisse dans les résultats.
J’ai aussi partagé le site sur ma page diigo et dans le groupe du cours qui me semblait un moyen parfait d’obtenir un minimum d’intérêt, mais le potentiel d’utilisateur est relativement minime.

J’ai ensuite mis mon site sur ma page personnel de l’évènement cyclo-défi contre le cancer.  Pour tenter d’avoir le public des gens qui sont touchés par cette cause et qui par la même occasion voudrait peut-être en apprendre plus sur les autres causes et la maladie en tant que tel.

Par la suite, j’ai partagé avec mes amis sur Facebook un peu après avoir annoncé que je partageais à l’évènement.  Dans ma famille, la maladie a eu un impact récemment et je connais plusieurs amis qui ont été touché aussi, je me doutais donc qu’un bon nombre viendrait voir ce que j’avais fait.

Finalement, j’ai tenté de rejoindre des organismes comme http://www.cancerdusein.org/ ou http://www.colorectal-cancer.ca/fr/les-faits-detour/symptomes/ mais je m’y suis pris trop tard et au moment d’écrire ce travail, je n’ai pas encore reçu de réponse.

Activités

Pour ce travail j’ai donc :
  • Identifié des sites intéressants sur le cancer, les organismes qui les font connaitre ou des façons de donner pour la cause
  • Mettre en place le site : les pages, le thème
  • Inscription sur Google Analytics
  • Inscription du site sur Bing et Google
  • Ajout de nouvelles pages sur différents cancer
  • Affichage du site sur ma page personnel du cyclo-défi
  • Partage de mon site par tous mes amis sur Facebook
  • Après chaque partage, je valide les données sur Google Analytics
  •  Envoie d’un e-mail aux organismes visés


Statistiques

L’outil de Google Analytics est très utile pour obtenir des données sur l’achalandage du site en temps réel.  Il permet d’analyser avec beaucoup de précision d’où viennent les visiteurs et on peut en tirer des conclusions très intéressantes.  Combien de visiteurs, sont-ils nouveaux ou ils reviennent, de quel région ou de quel site ils arrivent.  Tous des statistiques qui peuvent m’aider à déterminer quel méthode de promotion a été les plus utile.


On peut voir dans ces données que mon initiative n’a pas été un très grand succès, je n’ai eu que 13 visiteurs.  Il aurait fallu que je puisse atteindre un bassin plus important de visiteurs potentiel.  Le groupe de la classe contient 91 membres qui ne sont pas nécessairement tous actifs.  Ma page personnel du cyclo-défi est public, mais la plus part des gens qui pourraient potentiellement y aller pour la lire, visite surtout pour faire un don et ne lisent pas nécessairement le texte et les liens qui y sont ajouté.  Au niveau de Facebook, j’ai un potentiel de 240 amis qui pouvaient visiter mon site.



Par ce graphique on peut voir quelle initiative a été la plus populaire, avant le 8 mars, la seule promotion j’avais fait était le groupe diigo du cours.  Ensuite, vers le 8 mars, j’avais fait la promotion au niveau de Facebook et c’est à ce moment qu’on peut voir l’augmentation rapide de l’achalandage, mais une fois que ma nouvelle est venu chose du passé, le nombre de nouveaux visiteurs à rapidement diminué. 



Selon moi, ce graphique est le plus intéressant, car il démontre d’où les visiteurs provenaient.  Il semble que la grande majorité des visiteurs du site étaient des étudiants du cours.  Plus de la moitié venaient de diigo.com qui n’est connu que par les étudiants.  Je n’ai pas d’autre contact sur le site.  J’ai donc 7 amis qui sont venu voir ce que j’avais fait avec le site.  Par contre, on voit qu’ils sont repartis rapidement.  Tant dis que les étudiants sont resté pour voir ce que le site offrait comme information.


Géographiquement, on imagine facilement que les visiteurs proviennent de la région du Québec comme la majorité est des étudiants.  De plus, comme le site n’est qu’en langue française, il est évident que son attrait sur internet est limité.  J’ai même eu un visiteur de la France, mais en regardant la durée de sa visite, c’était probablement une erreur.



L’échantillon est très petit, mais il est quand même intéressant de voir que le premier navigateur utilisé est Google Chrome avec Internet Explorer comme bon dernier avec seulement 1 personne qui l’utilise.  Quand on pense qu’il n’y a pas si longtemps IE avait 90% des parts de marché, on voit que les choses peuvent changer rapidement. 


Lorsque j’entre la recherche pour “Cancer pour les nuls”, mon site n’entre même pas dans les résultats après 4 pages.  Le titre du site est similaire à un livre, c’est donc ce résultat qui ressort le plus souvent.  Par contre, comme j’utilise Google pour héberger mon site, obtenir de bons résultats sur sa page de recherche est supposé être simple.  Si ma recherche est “Cancer pour les nuls google”, mon site est le premier choix dans les résultats.  Pour améliorer les résultats il faut que plusieurs autres sites référence le miens, il aurait donc fallu plus de promotion et plus de temps pour que Google repère mon site.

Conclusion
La promotion d’un site peut-être beaucoup de travail.  Il existe tellement d’information sur internet qu’il n’est pas simple de se différencier et d’offrir quelque chose qui n’a pas déjà été vu.  Selon ce site, il existe 2.5 milliards d’usagers sur internet et même après avoir partagé mon site avec le groupe du cours, mes amis et ma famille sur Facebook et potentiellement les visiteurs du site du cyclo-défi, j’ai atteint un potentiel d’environ 1000 visiteurs.  Ce qui voudrait dire une pénétration d’environ 1.3%.  C’est quand même beaucoup, mais que faudrait-il pour obtenir une pénétration encore plus grande? 

Mon site n’affichait qu’en français, un site en anglais est obligatoire selon moi.  De plus, il faut se faire connaitre sur des sites avec un achalandage plus grand que ceux que j’ai choisi et continuer de le faire sur une base régulière.  Ensuite, si on veut assurer un retour de ces visiteurs, il faut leur offrir de l’information qui est dynamique, car avec le web 2.0, les sites statiques ne durent plus longtemps. 

Par la liste des navigateurs, on peut aussi conclure que l’utilisation de standards dans la programmation des sites est devenue très importante.  Il n’est plus possible d’utiliser des composantes ActiveX comme dans le temps où Microsoft dominait le marché. 

Les médias sociaux permettent de partir une initiative, mais il faut que l’initiative arrive à vivre par elle-même pour inciter les gens à revenir ou en parler aux gens autour d’eux.  C’est une méthode de promotion tout à fait indiquer étant donné que ce qui nous intéresse à une bonne probabilité d’intéresser les gens autour de nous.  Par contre, il faut offrir quelque chose de très bonne qualité à cause de la quantité d’information disponible déjà sur internet.

Ce travail a été très intéressant, il est souvent très difficile d’imaginer ce que ça représente que de faire la promotion d’une initiative comme celle que j’ai créé et d’inciter les gens à s’informer et de donner pour une bonne cause.


Thursday 28 March 2013

Le web social et l’impact sur les médias traditionnels


Dans deux de mes billets pour le cours, je me posais la question à savoir si les médias traditionnels pourraient un jour être remplacés par les réseaux sociaux.  J’ai d’abord commencé par la comparaison avec les blogs et ensuite avec les médias sociaux en général.  Cette comparaison à commencer il y a déjà quelques années avec l’arrivé de l’internet, ZDnet en a fait un article en aout 2000.  Bien avant l’arrivée de facebook ou de twitter, les années 2000 sont les années où toutes les entreprises croyaient qu’ils devaient être sur internet, où n’importe qui avec une bonne idée pouvait devenir millionnaire sur internet.  Dans cet article, l’auteur ne croit pas que l’internet pourrait remplacer les médias traditionnels.  Que l’internet est un outil pour les gens avec des moyens. 

Les nouvelles ont toujours été autour de nous à chaque moment de notre vie, que ce soit par la radio, la télévision ou les journaux, nous avions déjà accès à l’information, même avant l’internet.  L’internet a changé une chose, la rapidité à laquelle l’information est rafraichie, mais en 2000, les pages étaient encore très statiques, seul les entreprises avaient les moyens d’avoir des sites dynamique qui changeait rapidement, mais maintenant, tout est dynamique sur internet et disponible sur nos téléphone.  Nous pouvons donc très rapidement savoir ce qui se passe autour du monde.

Histoire de la nouvelle sur internet

L’histoire de l’internet peut être très intéressante.  Au départ, l’internet n’était que pour la recherche et le gouvernement a rapidement voulu participer. Son évolution a été fulgurante.  Un outil de transfert et de partage d’information.  Vers 1995, quand l’internet a commencé à être popularisé vers le publique il est vite devenu un outil de communication avec IRC, et les premiers programmes de e-mail sur le web.

Les blogs comme source d’information

Le terme « weblogs » est apparu en 1997 et a ainsi donné le pouvoir au publique pour publier l’information comme il le veut.  Les outils d’auto publication rendaient la création de ces blogues si simple qu’ils se sont multipliés rapidement et étaient surtout l’œuvre d’une personne qui désirait donner son opinion sur divers sujets.  Dans mon billet, je me demandais si les blogs pouvaient remplacer les médias traditionnels. 

Les blogues ressemblaient beaucoup à des colonnes ou des éditoriaux dans les journaux avec beaucoup de subjectivité.  La question se posait : « était-il mieux d’avoir une nouvelle que nous savions subjective comme le blogue ou une nouvelle qui se disait objective, mais qui devait passer à travers un filtre établit par les réseaux de nouvelles et les dirigeants de ces médias et qui pouvaient, jusqu’à un certains point, contrôler ce qui pouvait sortir au publique ou non? »

Comme l’indique le matériel du cours, les blogues sont rapidement devenus un lieu d’échange sur plusieurs sujets dont l’actualité.  Les gens pouvaient aller voir une vision de l’actualité qui était subjective et qui ne s’en cachait pas.  Il est bien d’voir les faits quand on regarde une nouvelle sur les médias traditionnels, mais si on aimerait savoir ce que les gens en pensent, il est intéressant d’avoir un endroit où se retrouver pour discuter d’un sujet.  On peut lire les pensées de l’auteur et échanger, on a l’impression de participer à la nouvelle.  Je suis convaincu que c’est ce côté participatif qui a rendu les blogues si populaires.  Un peu comme une ligne d’appel à la radio, mais où on est sûr d’avoir la parole.

L’internet comme source pour les nouvelles

En 1998, la première nouvelle importante à sortir sur internet avant les medias de masse était sur le scandale entre le président Clinton et Monica Lewinsky sur le site drudgereport pendant que News Week avait refusé de la publier.  Cette nouvelle annonçait à tous que l’internet ne suivait pas les normes journalistiques des grands médias.  Selon cet article, cette nouvelle a aussi aidé à lancer internet. En 1997 seulement 37% du publique utilisait internet et en 1999 ce nombre passait à 50%.

Avec cet intérêt pour les nouvelles sur internet est aussi venu le questionnement sur la vérification et la précision des informations sur internet qui souvent saute certaines étapes pour pouvoir fournir l’information plus rapidement.  La rapidité à laquelle la nouvelle sort est souvent un avantage dans ce domaine et cet évènement peut servir comme exemple pour les cours de journalisme sur la pression de sortir la nouvelle en premier et la véracité de la nouvelle.

Cette période a été énorme pour l’internet avec l’arrivé de Google, Napster et des milliers d’entreprises qui voulaient avoir la prochaine super idée qui leur permettrait de devenir millionnaire de l’internet.  Toutes les entreprises croyaient qu’elles devaient être sur internet ou mourir.  Les médias ne faisaient pas exception et je crois que c’était encore plus vrai pour eux.

L’internet a eu une progression très importante depuis ses débuts.  Pew envoie un sondage à chaque année pour connaitre la source principal des nouvelles nationales et internationales pour les Américains.  Selon cet article de CNS news,  l’internet est apparu en 1999 avec 6% et en seulement 14 ans est maintenant rendu avec 43%.  Quel est la raison de cet engouement?  Le fait que la nouvelle est disponible à tout moment?  Le côté participatif de la nouvelle sur internet?  Le volume important d’opinion sur les différents sujets?

Ce travail universitaire représente bien la différence entre les priorités des nouvelles sur internet et les nouvelles dans les journaux.  Comme l’information est disponible plus rapidement sur internet, les compagnies peuvent utiliser leur version web pour voir ce qui semble être le plus important pour leurs clients, ce qui pourrait déterminer l’ordre d’apparition dans les journaux le lendemain.

Le web social et le web 2.0

En 2004, l’internet est devenu beaucoup plus social et dynamique avec l’arrivée du web 2.0 qui a rendu les nouvelles plus interactives sur internet.  Maintenant, le médium n’était plus simplement à sens unique, nous ne faisions plus simplement lire les nouvelles, les lecteurs pouvaient y participer.  L’internet contient tellement d’information, le public était habitué d’avoir les nouvelles priorisées et édité avant de lui être distribué par les canaux traditionnels, sur internet on avait une multitude d’informations avec différents points de vue.  Par contre, il n’est pas toujours simple de retrouver les nouvelles et les points de vue qui nous intéressent, comment gérer toute cette information. 

Avec l’arrivée du web social et le web 2.0, nous pouvions facilement partager avec nos amis les informations qui nous intéressaient.  On pouvait commencer à partager et organiser l’information de la façon qui nous tentait avec des sites comme digg.  Ce site donnait l’occasion au public de décider de l’information qui l’intéressait plutôt que de laisser les grandes corporations déterminer ce qu’ils voulaient nous donner.  En plus, ce site permettait de changer la façon dont nous cherchions les nouvelles, les lecteurs pouvaient eux-mêmes déterminer les termes qui étaient associés à la nouvelle.

À partir de ce moment, nous n’avions plus nécessairement besoin de chercher les nouvelles qui pourraient nous intéresser, mais les gens autour de nous commençaient à partager les nouvelles qu’ils avaient trouvées intéressantes.  De plus, on pouvait maintenant découvrir des sites qui nous étaient inconnus avant. 

En combinaison avec les agrégateurs de nouvelles qui nous permettaient de recevoir seulement les nouvelles qui nous intéressaient, de nos sites préférés à l’intérieur d’une seule page, c’était comme avoir nos 3 journaux préférés avec 2 magazines à l’intérieur d’un seul contenant.  Dans un monde où le temps est de l’argent et que nous voulons ce que nous voulons maintenant et personnalisé pour nous, ces options étaient très appréciées.

Twitter

Twitter est apparu en 2006 comme un service de réseau social et de micro-blogue qui permet d’écrire de petits messages de 140 caractères que les gens qui nous suivent peuvent lire.  Sa popularité a été fulgurante, comme l’explique wikipedia, il est devenu rapidement un des 10 sites les plus populaire de l’internet et Twitter est devenu le SMS de l’internet.  Plusieurs personnes se demandaient l’utilité d’un service comme celui-là après Facebook, mais le contenu des tweets s’est stabilisé pour obtenir environ 85% de contenu personnel, 4% de spam, 6% de promotions et 4% de nouvelles et c’est ce 4% qui nous intéresse.  L’impact de Twitter sur les nouvelles a été énorme.



Le site TechRadar donne la liste des 10 nouvelles qui sont sorti sur Twitter avant de sortir dans les nouvelles traditionnelles.  Les plus intéressantes selon moi seraient :

  •  L’atterrissage d’urgence d’un avion à New York sur le Hudson est sorti au moins 15 minutes sur Twitter avant d’être sortit dans les nouvelles, complémenté d’une photo.
  • Les tremblements de terres en Chine où la nouvelle est apparue sur Twitter au moins 1 heure avant que les médias comme CNN n’en parlent.  C’était une nouvelle internationale majeure pour ce tremblement de terre qui a tué plus de 68000 personnes
  • La mort de Michael Jackson qui n’a pas été nécessairement publié d’abord sur Twitter, mais TMZ l’a publié basé sur des rumeurs de témoins sur place qui envoyait des Tweet en même temps.  La mort de cet artiste a compté pour près de 30% du trafic de Twitter qui transige prêt de 65 millions de tweets par jour.


On peut aussi compter toute l’information qui nous est parvenu du moyen orient tout au long des différentes manifestations à travers cette partie du monde.  Les manifestants dans plusieurs cas n’avaient que ce moyen pour laisser savoir ce qui se passait dans leur pays à cause des gouvernements qui contrôlaient les médias traditionnels.

Plusieurs réseaux de nouvelles à la télévision ont d’ailleurs commencé depuis quelques années à intégrer Twitter dans leurs programmes pour connaitre en temps réel l’opinion de leur auditoire durant la lecture des nouvelles.  Ce qui permet d’avoir un niveau d’interactivité dans un modèle d’émission qui était souvent à sens unique.

L’effet de l’internet et des réseaux sociaux actuellement

On l’observe de plus en plus, l’internet et les médias sociaux ont fait mal aux différents médias traditionnels.  Que ce soit la télé, les journaux ou la radio, chaque média y voit un impact.  Certains ont réussi à l’intégrer dans ses opérations, d’autres tentent de se battre contre son évolution. 

Plusieurs journaux ont dû fermer leurs portes et ceux qui restent doivent trouver des moyens pour composer avec cette nouvelle réalité.  Les problèmes qu’ils doivent gérer sont en 2 volets selon moi, il y a l’auditoire qui migre vers l’internet et les médias sociaux pour leurs nouvelles.  Pour ceux qui arrivent à garder leur auditoire en offrant une version électronique de leurs nouvelles, le problème est que les revenus de cette version sont beaucoup plus bas, selon newspaperdeathwatch.com pour chaque 16$ de revenu de publicité perdu par la version papier la version digitale gagne 1$. 

L’impact a été un peu moins sentit au niveau de la radio, car la radio internet demande une connexion internet mobile pour pouvoir y accéder et elle doit être constante.  L’internet n’est pas encore bien intégré dans les systèmes de son ou les automobiles, les 2 endroits où on écoute encore souvent de la musique.  De plus, comme l’indique cet article les radios internet ont plus de misère avec leurs profits, à cause des frais de redevances.  De plus, la radio est souvent plus axée sur la musique que les nouvelles et l’intérêt de la radio internet est surtout pour un service sans interruption et comme le service peut être écouté partout à travers le monde, les nouvelles locales font moins de sens.

Au niveau de la télévision, encore une fois les frais d’opération d’un plateau de tournage pour des nouvelles sur internet sont assez élevés que ce média n’est pas encore en danger par une option valable sur internet.  On dirait plutôt que les réseaux de télévisions ont intégré les nouvelles technologies pour rendre leur nouvelles plus interactives et plus prêts de leur auditoire.  Ils utilisent Twitter et Facebook pour avoir l’opinion des téléspectateurs, youtube pour voir les vidéos des gens qui ont filmé des moments marquants à travers le monde.

Journalistes en herbe

Les téléphones intelligents ont permis à tout le monde de pouvoir consommer leurs nouvelles un peu partout, mais aussi de devenir des journalistes en herbes qui peuvent avec un clic témoigner de ce qu’ils voient.  Les téléphones ont tous des caméras pour filmer ou prendre des photos avec un accès à internet qui leur permet de partager ce qu’ils voient.  Ainsi, les nouvelles deviennent un peu plus locales.  Les réseaux n’ont plus besoin d’envoyer une équipe dans tous les coins du pays ou ils peuvent être les premiers à sortir la nouvelle avec l’aide de leur auditoire au lieu de perdre le scoop sur internet.

Le futur de la nouvelle sur internet

Comme l’indique cet article, il s’agit simplement de voir la tendance qui a déjà commencé depuis les dernières années.  Le nombre d’usager Facebook augmente sans cesse d’année en année, le nombre d’appareils mobiles, comme les tablettes ont doublé d’année en année.  On remarque rapidement que  les livres et les magazines deviennent digitales et sont offert sur les tablettes et les téléphones.  Les grands journaux ont presque tous une branche digitale qui nous permettent de lire les mêmes nouvelles que l’on trouve dans nos journaux le matin, sur tous nos appareils connecté sur internet.  Alors que se passera-t-il quand tout sera connecté à l’internet?  Quel sont les possibilités?

1 an

Pour la prochaine année, la tendance devrait se maintenir, les nouvelles internet ont récemment dépassées les journaux et avec internet qui devient de plus en plus accessible pour tout le monde et tous nos appareils qui deviennent connecté à internet.  Les gens commencent maintenant leur visite sur internet par les sites de réseaux sociaux plutôt que par les sites de recherches ou les portails de nouvelles, les médias travaillent donc à raffiner leur stratégie pour utiliser les médias sociaux au maximum et ainsi transférer les usagers vers leur site. 



La tendance des journaux qui résiste l’internet et qui finissent par fermer va s’accélérer et la fusion les médias traditionnels et de l’internet va s’accélérer.  Avec l’internet qui deviens de plus en plus mobile, l’internet doit faire partit de la stratégie des médias.

Dans le début des années 2000, on partageait nos nouvelles par des « tags » et on partageait nos favoris avec des sites spécialisés.  On regroupait nos nouvelles avec des agrégateurs, mais maintenant, si on veut partager une information intéressante comme les nouvelles, tout passe par Facebook ou Twitter.  Par contre, pour être au courant des nouvelles on devait encore les voir basé sur l’ordre d’importance que le média avait établi.  Dans la prochaine année, l’auditoire va avoir de plus en plus de poids sur l’ordre des nouvelles qui nous serons présentées.  S’abonner à la page sociale de son site de nouvelles préférés permet de recevoir les nouvelles les plus populaires dans son fil de nouvelles et ainsi sélectionner celles qui nous accrochent. 
Les blogs qui semblaient être un peu les rebelles du monde journalistique sont de plus en plus intégrés aux grands sites pour donner un côté subjectif (éditorial) à nos nouvelles tout en gardant le côté professionnel, validé et vérifié des nouvelles traditionnelles. 

5 ans

Nous voyons déjà beaucoup d’appareils avec internet, mais surtout pour des appareils mobiles comme les lecteurs mp3, les téléphones mobiles et le tout sans fil.  Dans 5 ans, je vois tous nos appareils connecté à internet : réfrigérateur, télés, radio réveil matin et même nos miroirs qui pourront, en étant connecté à internet, nous donner nos nouvelles (télé ou journaux), notre fil de nouvelles Facebook tout en se préparant le matin.  Si on peut avoir nos nouvelles aussi simplement, pourquoi on aurait besoin d’un journal ou d’ouvrir la télévision pour écouter nos nouvelles à heure fixe plutôt que quand on les veut? 

Si on se fie à wikipedia, le e-paper qu’on a vu dans le film Minority Report pourrait devenir réalité en 2015.  Si c’est le cas, pourquoi on voudrait un journal en papier qu’on doit jeter et qui donne des nouvelles statiques quand on peut avoir un journal qui comme dans le film est dynamique et qui se met à jour avec les dernières nouvelles et on peut intégrer des vidéos en plus des images et ce qui se passe avec nos amis en même temps.



Les médias papiers devront donc avoir trouvé un moyen de profiter du monde digital, ceux qui auront résisté vont tout perdre.  Ils commencent à intégrer les médias sociaux dans leurs processus existant et tentent différentes expériences avec ces technologies, dans 5 ans, ils auront trouvé une balance pour rendre les médias existants beaucoup plus interactifs et ainsi pouvoir mouler leurs programmes sur la volonté de l’auditoire.

20 ans

Comme l’explique Steve Outing dans son article, il a plusieurs excellentes idées sur ce que le futur pourrait nous apporter.  Dans 20 ans, un peu comme pour la téléphonie, les canaux de diffusions passeront tous par internet ou la technologie qui l’aura remplacée.  Que ce soit pour la radio, la télévision et les journaux, tous ces médias passeront par internet qui sera disponible partout à la maison ou sur la route.  Il n’y aura donc plus de média traditionnel, tout sera intégré.  Nous serons connectés en permanence, l’internet sera partout.  Des implants peut-être?  Ce qui nous obligera à avoir une identité permanente sur internet.  Un compte sécurisé qui nous permettra d’accéder l’information des différents sites qui nous intéresse. 

De plus, ce médium permettra d’avoir une communication à 2 sens et nous pourrons très facilement partager nos impressions avec nos amis sur tout ce qui sera transmis par internet.  Les nouvelles seront disponible en direct à tous moments ou sur demande.  L’ordre dans lequel elles me seront présentées aura rapport avec nos intérêts et ce que nos amis ont lu et ont apprécié.  Le bouton “J’aime” évoluera pour nous permettre de donner un classement à chaque page, nouvelle, musique ou vidéo.  Toute cette information nous permettra d’avoir des recommandations sur tout ce qui pourrait nous intéresser, comme il y aura un seul profil, chaque site aura notre historique ainsi que ce que nos amis ont appréciés et le site pourra automatiquement nous proposer l’information qu’on recherche.

On dit souvent que les blogues et les nouvelles sur internet sortent si vite que la validité d’un article est difficile à évaluer.  Le volume d’information serait tellement immense qu’il nous faudra absolument un moyen de classer toute cette information pour ne pas s’y perdre.  D’ici 20 ans un système d’évaluation des nouvelles pourrait voir le jour.  Ce système serait nourrit par différentes sources : les autres nouvelles, l’appréciation et la vérification des auditeurs.  Le système pourra évaluer les erreurs ou différences avec les autres nouvelles qui parlent du même sujet.  Ainsi, chaque nouvelle aura une évaluation disponible ce qui nous permettra d’avoir les nouvelles les plus valides apparaitre en premier.

Conclusion

L’historique des derniers 20 ans, nous démontre déjà la tendance pour l’intégration des médias traditionnels avec les nouvelles technologies et les médias sociaux.  Je crois que pour les prochaines décennies la tendance va simplement s’accentuer et l’internet va englober toutes les sources d’informations comme elle commence à le faire pour les livres, la musique et les vidéos. 

Il y a juste 5 ans, les nouvelles étaient simplement à sens unique, mais avec le côté social, les nouvelles pourront faire ressortir la communication à deux sens et avec l’intégration aux nouvelles qui nous viennent de nos amis nous aurons toute l’information qui nous intéresse personnellement plutôt que ce que vice-président d’une entreprise de média croit que je devrais aimer.  L’information deviendra donc beaucoup plus interactive et étant digitale, elle pourra être validé automatiquement par la comparaison avec d’autres sources sur le même sujet.  Ainsi, la qualité de l’information que nous recevons pourra continuer à s’améliorer et se personnaliser.


Sunday 10 March 2013

Comment les entreprises utilisent les médias sociaux


La question se pose depuis le début: Comment les entreprises peuvent utiliser les médias sociaux pour améliorer leur marque.  Je ne crois pas que les médias sociaux sont un endroit pour toutes les entreprises, mais pour celles qui ont une communauté dans le domaine de la vente publique.  Cet article donne plusieurs excellents exemples de comment les entreprises prennent avantage de ces médias.  

En tant que membre de Facebook, Amazon et plusieurs autres sites à caractère social, il est vrai que j'aime bien savoir ce que mes amis aiment en termes de produits.  Comme l'article spécifie, il y a certains produits qui se donnent plus facilement à ce genre de stratégie.  Selon moi, tout produit qui peut faire partit d'une critique pourrait avoir une fenêtre sur les réseaux sociaux.  

Je suis aussi d’accord, qu'il faut que la compagnie ait une volonté d'y mettre du temps et de l'argent.  Il est facile pour les consommateurs de voir si une compagnie s'affiche, mais que son information manque de mise à jour.  J'adore l'idée d'utiliser cette avenue pour lancer des concours, le concours amène de nouveaux consommateurs qui peuvent ensuite en connaitre plus sur la compagnie et ses produits par l'entremise des membres actuels et des informations fourni par la compagnie.  

À la fin de la journée, nous sommes habitués d'entendre les compagnies nous dire que leurs produits sont les meilleurs.  Je crois que nous préférons de loin l'entendre de vrais consommateurs, c'est pourquoi il y a tant de site de critiques de toute sorte.  Alors, quand une compagnie apprend à écouter ses clients et prendre avantage de ces sites, il peut enfin avoir des idées extraordinaires qui leur permettent de s'améliorer tout en faisant de l'argent avec des promotions pour les membres les plus participatifs.

Friday 8 March 2013

Le future des médias sociaux


Depuis des années, on se demande quel est le prochain site après Facebook et pour l'instant le site réussi à garder ses membres.  Bien sûr, plus le temps avance, plus l'historique de ses membres grandit.  Il est donc de plus en plus difficile de pouvoir traverser vers un autre outil, puisqu'il faudra tout recommencer.  Par contre, il ne faut pas oublier que Google fait toujours des produits assez peaufinés.  Dons mon billet, je ne pensais pas trop que Google pourrait dépasser Facebook, mais depuis peu Facebook a ajouté beaucoup de publicités dans son site et selon moi se sont des erreurs comme celles-là qui peuvent pousser tranquillement les internautes vers d'autres sites.  Facebook a résisté longtemps à mettre de la publicité qui dérangerait les utilisateurs, mais ils semblent avoir flanché et la ligne est mince.

Par contre, quel est le futur des médias sociaux?  Selon cet article, le future appartient aux internautes,  plus le temps avance plus on devient à l'aise avec l'idée de partager nos informations sur le web.  Un point qui m'a marqué dans son article est que le futur des médias sociaux serait dans les appareils mobiles.  Il est vrai qu'en ce moment les téléphones intelligents et les tablettes sont partout et les applications sont souvent plus des extensions du site web, mais pas la formule principale.  Je pense que les outils mobiles vont dépasser la version web.  Après tout, les mobiles ont tellement plus de possibilités avec la localisation et le fait que grâce à ces outils, nous sommes toujours connecté.   

Sunday 3 March 2013

La santé et les réseaux sociaux


Depuis le début de l'internet, les gens l'ont utilisé pour trouver de l'information sur différents sujets.  On pouvait retrouver de l'information sur des recettes, les films à l'affiche, les nouvelles et la santé.  Pour plusieurs sujets, le côté social a été une grande avancéqu'on puisse savoir ce que les gens ont pensé du dernier film ou la recette qu'on voudrait essayer. 

Par contre, au niveau de la santé, il faut plus que l'avis d'un voisin.  Selon cet article, plusieurs personnes font une recherche sur internet avant d'aller rencontrer un médecin quand ils ont un problème.  Par contre, l'information est souvent incomplète et il est souvent important d'être en contact avec des professionnels.  C'est pourquoi des outils comme ceux du gouvernement, sont très utiles pour se tenir au courant des derniers développement.  Sinon, il existe des sites professionnels comme WebMD où on peut aller lire sur plusieurs sujets qui tournent autour de la santé et même poser des questions à des professionnels sur le site.  

Je ne crois pas que je verrais ce domaine complètement social par contre.  La santé est un sujet tellement particulier et les remèdes de grand-mère peuvent fonctionner pour certains maux simples, mais aussitôt que le problème devient relativement sérieux, il vaut mieux aller en personne voir un spécialiste.   

Friday 1 March 2013

Les réseaux sociaux et la générosité


Les médias sociaux sont un endroit parfait pour solliciter la générosité des gens.  Est-ce que les fondations ont pris avantages de ces nouvelles technologies?  Selon cet article du Huffington Post, il semblerait que oui.
Depuis quelques années, les dons par internet on surpassés les dons en personne.  C'est une tendance que j'ai remarqué personnellement.  Je participe souvent à des collectes de fonds et depuis quelques années, chaque levé de fond nous permet d'avoir notre propre page personnel sur internet où les gens peuvent se retrouver pour faire un don en notre nom.  Ces pages sont sécurisées, avec paiement par carte de crédit et même certains sites permettent d'établir des paiements mensuels.

Par les réseaux sociaux, les fondations ont par un simple clic accès à tous les amis et la famille de leur membre.  Plus besoin de faire plusieurs appels ou attendre le prochain party de famille.  En plus des sites créés par les fondations, selon ce site il semble qu'il existe plusieurs plateformes qui peuvent aider à créer sa propre campagne de financement.  

S'il est si facile de donner de l'argent pour une bonne cause, il faut aussi faire attention pour ne pas se faire prendre par des fraudeurs.  Il est donc important de suivre certaines règles pour éviter de donner notre argent à des criminels plutôt qu'à la cause qui nous intéresse.  Il s'agit simplement, de prendre le temps de connaitre la fondation et faire un minimum de recherche avant de donner.  

C'est important de donner pour améliorer notre communauté et t'en mieux si les réseaux sociaux nous aident à être plus altruiste.

Monday 25 February 2013

Le concept de la propriété et l'utilité des brevets

Roxanne Cayer dans son billet apporte un excellent point de vue, comme quoi l'éthique des hackers serait un code égalitaire.  Patrice Gauvin dans son propre billet est en accord avec Roxanne et je dois dire que je suis d’accord avec les 2.  Les hackers prônent la liberté de l'information et le partage de celle-ci.  Je crois sincèrement que l'innovation serait beaucoup plus rapide si on suivait cette éthique.

Si on regarde simplement Apple, selon la biographie de Steve Jobs, Apple a commencé comme une entreprise qui vendait leur ordinateur pour les hackers pour que les amateurs puissent ouvrir le boitier et améliorer l'ordinateur.  Les choses ont changé quand Steve Wozniak a quitté Apple et laissé le champ libre à Steve Jobs.  Maintenant, il y a peu de compagnie qui ferme plus leurs produits qu’Apple.

Les médias en parlent de plus en plus, la guerre des brevets n'est pas nouvelle, mais elle implique toujours les grosses compagnies qui ont les moyens d'avoir des brevets ou d'en acheter d'autres compagnies.  Il semble presque impossible pour un nouveau venu sur le marché d'entrer dans le jeu sans avoir un portefeuille de brevets qui lui permet de jouer un jeu d'échange avec les autres grands joueurs.

La problématique est que les hackers, de par leur éthique, ont rarement les moyens de pouvoir compétitionner avec les grandes entreprises et d'offrir le support requis pour des entreprises ou des utilisateurs qui ne sont pas hackers.  Leurs produits comme linux, sont souvent excellent, mais n'ont pas l'adoption dans le grand publique parce que les gens préfèrent avoir une facilité d'utilisation et un support offert par une firme qu'ils peuvent contacter si quelque chose ne fonctionne pas comme ils voudraient.

Par contre, de plus en plus les compagnies demandent des brevets pour des idées comme la machine a voyager dans le temps ce qui me semble ne pas être la protection pour des produits qui sont développé le temps qu'ils retrouvent leur investissement, mais plutôt pour être les premiers à obtenir ce brevet et empêcher les innovateurs de créer ces idées.  Une réévaluation de tout ce concept devrait être fait, mais avec tout le poids que ces compagnies ont, il est peu probable qu'un jour nous puissions voir une poussé vers l'éthique des hackers dans les grandes entreprises.

L'anonymat et le web


Est-ce que l'anonymat sur le web ou plus spécifiquement sur youtube est un bien nécessaire ou devrions-nous l'abolir pour pouvoir commenter?  Ce débat existe depuis le début du mouvement social sur le web.  Natasha Dubois dans son billet se demande si l'anonymat devrait être bidirectionnel ou impossible et Sophie Fortin y répond dans son propre billet en supportant l'anonymat sur Youtube.

Pour ma part, je suis partiellement d’accord avec Sophie sur le fait que quand on met un vidéo sur Youtube on doit s'attendre à ce qu'on est beaucoup de gens puissent visualiser le vidéo et qu'une partie du publique soit invisible et anonyme, comme pour la télévision.  Par contre, mon accord s'arrête là.  Je fais partit de ceux qui croit que si on a un commentaire à laisser, qu'il soit positif ou négatif on ne doit pas avoir peur de le défendre et de se cacher derrière l'anonymat affaibli le poids de notre commentaire.

Si on regarde la majorité des commentaires anonyme sur Youtube ou sur n'importe quel autre site, ils sont souvent pour faire de la publicité ou pour des commentaires négatifs qui n'apportent souvent rien de constructif.  Au départ, l'anonymat semblait important pour permettre de commenter sans avoir de représailles, mais ce qui en est ressortit le plus, ce sont des commentaires qui n'apporte rien à la discussion.

Le Boston Globe a publié un article intéressant sur l'anonymat dans les blogs et soutient que les communautés sociales sur internet suive la règle du 90-9-1, c'est à dire que 90% des gens sont passifs, 9% sont des contributeurs occasionnels et 1% sont des contributeurs réguliers.  Alors, si  seulement 1% participent vraiment à la discussion et que la moitié fait du bruit qui n'apporte rien, ne serait-il pas plus simple d'enlever leur anonymat pour qu'il ne reste que le débat intéressant?

Sunday 17 February 2013

Réputation des compagnies sur les médias sociaux


Est-ce que les compagnies ont vraiment besoin d'être présent sur les réseaux sociaux?  L'article de Sophie Fortin "Entreprises et médias sociaux : une nécessité ?" nous indique que selon elle, c'est que oui, ils doivent s'y trouver.  Au départ, je n'étais pas si certains.  Plusieurs compagnies existent depuis longtemps et n'ont jamais eu besoin des réseaux sociaux.  

Son article réfère à celui de Michelle Blanc "Toutes les entreprises doivent-elles être sur les médias sociaux?" qui compare les médias sociaux au téléphone.  Elle le dit elle-même, son analogie est simpliste et j'ai tendance à être en accord.  Je crois qu'on a tous besoin du téléphone dans nos vies et la même chose pour toute compagnie qu'elle soit petite ou grande, peu importe le domaine.  Il est aussi vrai que de plus en plus, l'internet est essentiel pour tous, au même titre que le téléphone, mais même si les réseaux sociaux sont de plus en plus présents sur internet, ils ne sont pas l'internet.

Après avoir lu l'excellent article de Marie-France Tardif, "La e-réputation; la nôtre et celle des entreprises et institutions", j'en suis venu à la conclusion que pour plusieurs compagnies, c'est un mal nécessaire.  Les outils de critiques sont de plus en plus populaires sur internet, comme Yelp ou TripAdvisor ce qui, comme l'indique Marie France, donne de plus en plus de pouvoir aux consommateurs.  Alors, comment une entreprise peut contrer une mauvaise réputation sur internet si elle n'y a pas fait sa place?  Je crois qu'il est important pour tout entreprise qui peut être affecté par de mauvaises critiques de s'assurer d'avoir une façon de gérer sa réputation.  Les réseaux sociaux sont probablement le meilleur endroit, car les consommateurs y sont déjà et peuvent s'y diriger au lieu d'un site de critique et ainsi l'entreprise peut prendre le cas directement et faire un suivi et peut-être désamorcer la situation.

Tout ceci est bien pour un restaurant, des hôtels ou des produits ménagers, mais est-ce important pour une entreprise de financement aux entreprises?  Un fournisseur de pièces d'avion pour Boeing?  Je crois donc, que comme tout marketing, les réseaux sociaux sont une facette à ne pas négliger, mais il faut analyser l'impact de la réputation de l'entreprise sur internet avant de s'y avancer ou non.

Pouvons-nous avoir une vie privée sur internet?


Depuis le début des médias sociaux, la question de la vie privée est apparu sur toute les lèvres.  Comme le spécifie Maxime Boisvert dans son billet "La vie privée sur les réseaux sociaux", le web est conçu pour être publique et nous donnons volontairement nos informations personnels à des compagnies comme Facebook ou Twitter.  

Dans un article de Wired, "Facebook Hits 1 Billion Users, Here’s How It Hits $141 Billion in Value", on découvre que la valeur des données d'une compagnie comme Facebook pourrait potentiellement être d'environ 50$ par usager, quand elle en possède 1 milliard, ça commence tout un incitatif à utiliser ces données pour en faire du profit.  Dans cette optique, pouvons-nous vraiment faire confiance à une compagnie de vouloir garder nos données privées?

Dans mon expérience, notre identité sur le net ne nécessite pas toute notre information dite privée...  J'évite de mettre mon numéro d'assurance social ou même mon cellulaire.  Mes amis peuvent obtenir cette information par moi-même hors de l'internet.  Comme dit Maxime, l'information persiste sur l'internet et il ne faut donc pas donner de chance aux personnes malveillantes de pouvoir l'utiliser.

Oui nous pouvons contrôler qui peut voir nos données sur notre compte, mais ces données restent la propriété des sites que nous visitons selon leur règlement.  La règle est normalement simple, si vous partager quelque chose sur internet, est-ce que ça vous dérange si tout le monde pourrait la voir?  Ainsi, le risque d'avoir des mauvaises surprises est limité.

Sunday 10 February 2013

Est-ce qu'un réseau peut remplacer Facebook?


Facebook est devenu disponible pour tous en septembre 2006 et depuis il n'a cessé d'avoir de plus en plus de membres.  Les gens qui n'ont pas de comptes Facebook sont devenu l'exception.  Même les grands-parents s'abonnent pour pouvoir avoir accès aux photos de leurs petits-enfants.  Les médias ont souvent critiqués les paramètres de confidentialités, mais ils ont corrigé le tir à chaque fois et maintenant les gens sont plutôt satisfaits du site.

La plupart des membres ont investi beaucoup de temps à importer des photos, inscrire ce qui leur arrivaient et partager avec leurs amis.  Il est difficile de tout recommencer sur un nouveau site.  Même le géant Google à lancer le site Google+ qui semblait être vu comme le site qui pourrait remplacer Facebook.  Comme l'article "A Eulogy for Google Plus" le spécifie, Google+ est plus beau, mais pourquoi quelqu'un voudrait partir d'un site avec tout son historique et tous ses amis et aller vers un site où seulement 10% de ses amis s'y trouveront.  

J'ai fait partit des premiers à s'inscrire à Google+ et cet article a très bien cerné mon expérience sur le site.  Il est plus beau, il a des caractéristiques intéressantes, mais pourquoi aller sur un site ou la plupart de mes amis n'y sont pas?  Le site n'apporte pas assez de nouveautés pour justifier de déménager tout ce que j'ai sur Facebook.  De plus, comme l'article le spécifie, mon temps sur internet est limité.  Je suis ouvert à m'inscrire à quelques sites sociaux, mais seulement s'ils ont des raisons d'être différents.  Pourquoi mettre à jour 2 sites avec la même information?

Selon moi, le site qui voudra remplacer Facebook devra avoir quelque chose de vraiment spécial et irrésistible pour déclasser Facebook.

Saturday 9 February 2013

Responsabilité envers nos jeunes et les réseaux sociaux


Depuis la hausse de la popularité des réseaux sociaux les exemples d'intimidation comme celui-ci "ado intimidation Suicide Colombie-britannique" sur ces sites par les jeunes ne cessent d'apparaitre dans les médias.  Il est très important de mettre en garde les jeunes contre les dangers de cette ère technologique qui nous apporte tant de bienfait, mais aussi de nouveaux dangers.  Je crois que comme plusieurs nouvelles technologies, mais plus directement les réseaux sociaux, les parents doivent jouer un rôle d'éducation sur l'utilisation de ces sites.

Une excellente recherche faite par des pédiatres "The Impact of Social Media on Children, Adolescents, and Families", démontre que à cause de leur vulnérabilité à la pression et le manque d'autorégulation, les comportements extérieurs peuvent continuer lorsqu'ils sont à la maison.  Des comportements comme la cyber-intimidation et la formation de "clique".  Des comportements qui normalement resteraient à l'école et où ils en seraient potentiellement protéger à la maison, les suivent maintenant jusque dans leur chambre grâce à l'internet.

Se fermé les yeux ne règlera pas le problème et il faut donc être proactif et permettre à nos jeunes de fréquenter ces sites, mais comme toute chose, une période d'apprentissage est nécessaire.  Certains outils sont même disponibles pour aider les parents à passer le message des dangers de l'internet comme celui-ci: Learning and preventing the dangers of the internet

Le choix de l'outil est important


Avec la multitude des sites de réseautage social, il est facile de s'y perdre.  Il est important comme tout outil de savoir quelle utilité nous en ferons.  Comme Sam le spécifie dans son article "Le méli-melo des réseaux sociaux" il faut trouver la raison d'y être.   Pourquoi certaines personnes ne trouve absolument aucun intérêt à un site comme LinkedIn ou Facebook, pendant que d'autres en deviennent presque accroc?   

Quel est le but d'un site comme LinkedIn?  Pour moi, c'est un site pour garder des contacts professionnels.  Chaque contact que j'ai sur ce site, est une personne avec qui j'ai déjà travaillé et qui peut parler de mes compétences professionnelles.  Évidemment, si on invite tous nos amis sur le site ou qu'on invite des inconnus on en dilue l'utilité.  Pour ma part, je garde ces contacts pour le jour où j'en aurai de besoin pour une recherche d'emploi ou si je suis à la recherche d'un employé.  De ce fait, je suis inscrit depuis 4 ans au site, je n'y vais pas sur une base régulière, mais je reste inscrit.

Le concept est similaire pour Facebook, mais les objets sociaux sont si nombreux, qu'il est possible d'y trouver plusieurs utilités.  Pour ma part, je l'utilise pour garder contact avec les amis, partager les photos de mon fils avec la famille, organiser des événements...  Bien sur si le but est d'avoir le maximum d'amis, quoi faire une fois que le but est atteint?  Il peut devenir ardu et complexe de gérer trop de contacts.

S'il y a autant de sites, avec autant de spécialisations, il doit y avoir une clientèle, mais ça ne veut pas dire que c'est pour tout le monde.  Vaut mieux choisir 1 ou 2 sites qui nous intéressent vraiment et y avoir un plaisir que d'être partout, mais ne pas y avoir d'intérêt.

Monday 4 February 2013

Avons-nous besoin d'un filtre?


Dans l'article Who are your gatekeepers?, l'auteur Paul Andrews compare le filtrage qui se produit lorsqu'un journaliste publie un article dans un journal, comparé à l'information traité sur internet.  Comme on s'y attend, l'information sur internet produit par des particuliers n'a pas de filtre, ce qui permet la vitesse de transmission.    Les sites professionnels d'information traite leurs articles de la façon traditionnel avec des éditeurs et un certains filtrage qui s'assure que l'information entre dans les valeurs de la compagnie.

Est-ce que le filtrage ralentit la distribution?  Est-ce un désavantage pour les grosses compagnies qui veulent maintenir leur crédibilité?  Pourtant, pour un blogueur, leur crédibilité est souvent la seule chose qu'ils ont, car ils n'ont pas les moyens des grosses compagnies pour se faire connaitre. Est-ce que ce filtrage est utile?  Comme l'auteur, je crois que les gens apprécient la valeur d'un article produit par des experts et que le filtrage va toujours se faire.  Selon moi, le filtrage s'il n'est pas fait par des professionnels, il sera fait par les consommateurs qui choisiront l'information qui est le plus approprié pour eux.

L'auteur donne l'exemple de la téléréalité ou il n'y a pas de filtre non plus.  Je crois que la comparaison est excellente, pendant plusieurs années la télé-réalité prenait beaucoup de temps d'onde à la télévision et certaines critiques avaient peur que la qualité des émissions payait le prix.  Par contre, les consommateurs ont fini par avoir assez des émissions de télé-réalité et un équilibre s'est fait.  Je crois que les blogs et l'information traditionnelle avec filtrage peuvent coexister de la même façon.  Les consommateurs aiment avoir l’opinion de plusieurs sources pour trouver l’angle qui les intéresse, mais on aussi un intérêt pour l’information fournit par les professionnels.


Saturday 2 February 2013

Est-ce que les médias sociaux pourraient remplacer les médias traditionnels?


Dans son billet "Les réseaux sociaux sont-ils une source fiable d'information ?", Maxime Boisvert mentionne que les médias sociaux pourraient éventuellement remplacer les médias traditionnels.  Cette question est de plus en plus dans les articles qui discutent de cette tendance.

Il est vrai que les médias sociaux ont un avantage énorme sur les autres médias par la rapidité et le cout presque nul de transmission de cette information.  Plusieurs exemples dans les dernières années on démontrer que les nouveau médias sont plus rapide, que ce soit par la mort de Michael Jackson ou les problèmes de couples de Tiger Woods qui sont sorti d’abord sur Twitter avant de se retrouver dans les médias traditionnels.  

Ce sont de parfaits exemple de la rapidité de transmission comme vu dans le module 4.2.3 La diffusion accélérée du cours INF 6107.  Le module spécifie aussi que par le nombre de source, les médias sociaux arrive à se corriger quand une erreur est soulevée.  Par contre, une fois que la nouvelle est sortie est-ce que les blogs ou les amateurs peuvent faire la recherche et l'analyse nécessaire pour aller au bout de l'histoire?  Pourrions-nous avoir la même information, aussi approfondi si nous n'avions que les médias sociaux?

Depuis quelques années, certains médias traditionnels se sont retiré des affaires par manque de demandes pour les journaux traditionnels en faveurs de l'internet, mais je crois que quand on regarde vers où les gens se dirigent pour leurs nouvelles, ce n'est peut-être plus vers les journaux, mais tout de même vers des sites qui sont souvent soutenu par des compagnies qui contrôlent les médias de masses.

Je crois que les médias sociaux sont parfaits pour donner une opinion, filtrer le volume de données et sortir la nouvelle rapidement, mais il y aura toujours une demande pour de l’information plus en profondeur que les médias de masses sont plus en mesure de nous fournir.

Monday 28 January 2013

Blogues versus les médias traditionels


Depuis le tout début des blogues, les médias traditionnels ont tenté de les faire passer pour des billets qui n'avaient pas la rigueur que les articles des médias traditionnels.  Pourtant, la popularité des blogues n'est plus à refaire.  Alors, est-ce toujours vrai?  Si oui, alors pourquoi cette popularité grandissante pour des informations non validées?  

Comme je le faisais remarquer, plusieurs des blogs qui m'intéressent ont des liens avec les médias traditionnels.  Selon moi, une relation symbiotique s'est installée entre eux, car ils peuvent s'aider l'un l'autre, les blogueurs profitent du trafic des sites traditionnels pour se faire connaitre et les médias traditionnels peuvent afficher du contenu plus ou moins gratuits qui donne une opinion qui ne semble pas être dicté par la haute direction.  On remarque d'ailleurs que depuis quelques années les sites d'informations traditionnels incluent de plus en plus d'espace pour les blogues et même les anciens sites de blogueurs ajoutent des options de nouvelles traditionnelles, comme l'indique ce site.

Selon cet article, plusieurs blogues ont trouvé une niche dans les critiques de produits.  Il semble qu'au moins 4 blogueurs sur 10 se font approcher par les compagnies pour faire la critique de leurs produits.  Quand on regarde les blogueurs professionnels, la proportion monte à 2 sur 3.  Voici un domaine où l'opinion peut être extrêmement utile.  Selon eux, presque le tiers des blogueurs travailleraient aussi pour une publication, ce qui apporte une certaine qualité au blogue, mais qui leur permet d'écrire sur les sujets qui les intéressent.

Il est vrai qu'il y a toujours eu un intérêt pour les éditoriaux et l'opinion des autres, mais les éditoriaux étaient souvent dictés par la haute direction et n'était donc pas réellement personnel.   Il y avait donc un intérêt pour l'opinion d'experts sur des sujets variés.