Thursday 4 April 2013

Comment promouvoir le cancer


Les réseaux sociaux et l’internet pour aider les bonnes causes

Introduction

Comme je pensais m’inscrire pour Le cyclo-Défi Endbridge pour vaincre le cancer et que mon père a été récemment diagnostiqué du cancer du côlon, je me suis dit que je pourrais tenter de promouvoir cette cause en même temps que de faire connaitre les différents cancers.  Je me disais qu’en tentant de faire connaitre cette maladie, j’améliorerais peut-être par la même occasion la probabilité d’avoir des dons pour m’aider dans ma cause.  Le cancer est une maladie connu de tous, mais en connaissons-nous vraiment les causes, leurs taux de guérison ou de mortalité, leurs méthodes de guérison.  L’information sur les sites peut souvent être très complexe ou aller en trop de détail, je trouvais donc intéressant de centraliser et simplifier l’information que je trouvais.

Chaque cancer a plusieurs organismes qui luttent pour améliorer la vie les malades ou pour la recherche sur des moyens de combattre ou traiter la maladie.  Ces organismes ont énormément besoin de l’aide fournis par les gens qui année après année donne de l’argent pour la recherche. 

Initiative

Grâce aux outils fournis par Google (sites, google+ et analytics), j’ai mis en place un site qui permettrait de retrouver les informations les plus intéressantes que j’ai trouvé sur le cancer, ainsi que plusieurs sites où il est possible d’aller faire un don pour aider la cause.  Je n’avais jamais fait de site personnel auparavant, mais les outils de Google ont rendu la tâche très simple.  Ils permettent de créer un thème et de facilement créer de nouvelles pages dans le même genre qu’un blog.  J’aurais pu utiliser mon blog sur blogger, mais j’avais le goût de tenter un format différent où je pourrais partager des sites et de la lecture sans nécessairement en donner de commentaires.

Mon site a pour titre : Le cancer pour les nuls

Un fois le site en place, il fallait le faire connaitre.  J’avais différent outils pour m’y prendre et je tentais de les utiliser avec quelques semaines de différences pour permettre de toucher un public différent à chaque tentative.

Je me suis inscrit pour pouvoir être dans les résultats de recherche sur Google et Bing.  Pour ces sites, il faut avoir un maximum de liens sur d’autres sites pour que notre site apparaisse dans les résultats.
J’ai aussi partagé le site sur ma page diigo et dans le groupe du cours qui me semblait un moyen parfait d’obtenir un minimum d’intérêt, mais le potentiel d’utilisateur est relativement minime.

J’ai ensuite mis mon site sur ma page personnel de l’évènement cyclo-défi contre le cancer.  Pour tenter d’avoir le public des gens qui sont touchés par cette cause et qui par la même occasion voudrait peut-être en apprendre plus sur les autres causes et la maladie en tant que tel.

Par la suite, j’ai partagé avec mes amis sur Facebook un peu après avoir annoncé que je partageais à l’évènement.  Dans ma famille, la maladie a eu un impact récemment et je connais plusieurs amis qui ont été touché aussi, je me doutais donc qu’un bon nombre viendrait voir ce que j’avais fait.

Finalement, j’ai tenté de rejoindre des organismes comme http://www.cancerdusein.org/ ou http://www.colorectal-cancer.ca/fr/les-faits-detour/symptomes/ mais je m’y suis pris trop tard et au moment d’écrire ce travail, je n’ai pas encore reçu de réponse.

Activités

Pour ce travail j’ai donc :
  • Identifié des sites intéressants sur le cancer, les organismes qui les font connaitre ou des façons de donner pour la cause
  • Mettre en place le site : les pages, le thème
  • Inscription sur Google Analytics
  • Inscription du site sur Bing et Google
  • Ajout de nouvelles pages sur différents cancer
  • Affichage du site sur ma page personnel du cyclo-défi
  • Partage de mon site par tous mes amis sur Facebook
  • Après chaque partage, je valide les données sur Google Analytics
  •  Envoie d’un e-mail aux organismes visés


Statistiques

L’outil de Google Analytics est très utile pour obtenir des données sur l’achalandage du site en temps réel.  Il permet d’analyser avec beaucoup de précision d’où viennent les visiteurs et on peut en tirer des conclusions très intéressantes.  Combien de visiteurs, sont-ils nouveaux ou ils reviennent, de quel région ou de quel site ils arrivent.  Tous des statistiques qui peuvent m’aider à déterminer quel méthode de promotion a été les plus utile.


On peut voir dans ces données que mon initiative n’a pas été un très grand succès, je n’ai eu que 13 visiteurs.  Il aurait fallu que je puisse atteindre un bassin plus important de visiteurs potentiel.  Le groupe de la classe contient 91 membres qui ne sont pas nécessairement tous actifs.  Ma page personnel du cyclo-défi est public, mais la plus part des gens qui pourraient potentiellement y aller pour la lire, visite surtout pour faire un don et ne lisent pas nécessairement le texte et les liens qui y sont ajouté.  Au niveau de Facebook, j’ai un potentiel de 240 amis qui pouvaient visiter mon site.



Par ce graphique on peut voir quelle initiative a été la plus populaire, avant le 8 mars, la seule promotion j’avais fait était le groupe diigo du cours.  Ensuite, vers le 8 mars, j’avais fait la promotion au niveau de Facebook et c’est à ce moment qu’on peut voir l’augmentation rapide de l’achalandage, mais une fois que ma nouvelle est venu chose du passé, le nombre de nouveaux visiteurs à rapidement diminué. 



Selon moi, ce graphique est le plus intéressant, car il démontre d’où les visiteurs provenaient.  Il semble que la grande majorité des visiteurs du site étaient des étudiants du cours.  Plus de la moitié venaient de diigo.com qui n’est connu que par les étudiants.  Je n’ai pas d’autre contact sur le site.  J’ai donc 7 amis qui sont venu voir ce que j’avais fait avec le site.  Par contre, on voit qu’ils sont repartis rapidement.  Tant dis que les étudiants sont resté pour voir ce que le site offrait comme information.


Géographiquement, on imagine facilement que les visiteurs proviennent de la région du Québec comme la majorité est des étudiants.  De plus, comme le site n’est qu’en langue française, il est évident que son attrait sur internet est limité.  J’ai même eu un visiteur de la France, mais en regardant la durée de sa visite, c’était probablement une erreur.



L’échantillon est très petit, mais il est quand même intéressant de voir que le premier navigateur utilisé est Google Chrome avec Internet Explorer comme bon dernier avec seulement 1 personne qui l’utilise.  Quand on pense qu’il n’y a pas si longtemps IE avait 90% des parts de marché, on voit que les choses peuvent changer rapidement. 


Lorsque j’entre la recherche pour “Cancer pour les nuls”, mon site n’entre même pas dans les résultats après 4 pages.  Le titre du site est similaire à un livre, c’est donc ce résultat qui ressort le plus souvent.  Par contre, comme j’utilise Google pour héberger mon site, obtenir de bons résultats sur sa page de recherche est supposé être simple.  Si ma recherche est “Cancer pour les nuls google”, mon site est le premier choix dans les résultats.  Pour améliorer les résultats il faut que plusieurs autres sites référence le miens, il aurait donc fallu plus de promotion et plus de temps pour que Google repère mon site.

Conclusion
La promotion d’un site peut-être beaucoup de travail.  Il existe tellement d’information sur internet qu’il n’est pas simple de se différencier et d’offrir quelque chose qui n’a pas déjà été vu.  Selon ce site, il existe 2.5 milliards d’usagers sur internet et même après avoir partagé mon site avec le groupe du cours, mes amis et ma famille sur Facebook et potentiellement les visiteurs du site du cyclo-défi, j’ai atteint un potentiel d’environ 1000 visiteurs.  Ce qui voudrait dire une pénétration d’environ 1.3%.  C’est quand même beaucoup, mais que faudrait-il pour obtenir une pénétration encore plus grande? 

Mon site n’affichait qu’en français, un site en anglais est obligatoire selon moi.  De plus, il faut se faire connaitre sur des sites avec un achalandage plus grand que ceux que j’ai choisi et continuer de le faire sur une base régulière.  Ensuite, si on veut assurer un retour de ces visiteurs, il faut leur offrir de l’information qui est dynamique, car avec le web 2.0, les sites statiques ne durent plus longtemps. 

Par la liste des navigateurs, on peut aussi conclure que l’utilisation de standards dans la programmation des sites est devenue très importante.  Il n’est plus possible d’utiliser des composantes ActiveX comme dans le temps où Microsoft dominait le marché. 

Les médias sociaux permettent de partir une initiative, mais il faut que l’initiative arrive à vivre par elle-même pour inciter les gens à revenir ou en parler aux gens autour d’eux.  C’est une méthode de promotion tout à fait indiquer étant donné que ce qui nous intéresse à une bonne probabilité d’intéresser les gens autour de nous.  Par contre, il faut offrir quelque chose de très bonne qualité à cause de la quantité d’information disponible déjà sur internet.

Ce travail a été très intéressant, il est souvent très difficile d’imaginer ce que ça représente que de faire la promotion d’une initiative comme celle que j’ai créé et d’inciter les gens à s’informer et de donner pour une bonne cause.