Monday 25 February 2013

Le concept de la propriété et l'utilité des brevets

Roxanne Cayer dans son billet apporte un excellent point de vue, comme quoi l'éthique des hackers serait un code égalitaire.  Patrice Gauvin dans son propre billet est en accord avec Roxanne et je dois dire que je suis d’accord avec les 2.  Les hackers prônent la liberté de l'information et le partage de celle-ci.  Je crois sincèrement que l'innovation serait beaucoup plus rapide si on suivait cette éthique.

Si on regarde simplement Apple, selon la biographie de Steve Jobs, Apple a commencé comme une entreprise qui vendait leur ordinateur pour les hackers pour que les amateurs puissent ouvrir le boitier et améliorer l'ordinateur.  Les choses ont changé quand Steve Wozniak a quitté Apple et laissé le champ libre à Steve Jobs.  Maintenant, il y a peu de compagnie qui ferme plus leurs produits qu’Apple.

Les médias en parlent de plus en plus, la guerre des brevets n'est pas nouvelle, mais elle implique toujours les grosses compagnies qui ont les moyens d'avoir des brevets ou d'en acheter d'autres compagnies.  Il semble presque impossible pour un nouveau venu sur le marché d'entrer dans le jeu sans avoir un portefeuille de brevets qui lui permet de jouer un jeu d'échange avec les autres grands joueurs.

La problématique est que les hackers, de par leur éthique, ont rarement les moyens de pouvoir compétitionner avec les grandes entreprises et d'offrir le support requis pour des entreprises ou des utilisateurs qui ne sont pas hackers.  Leurs produits comme linux, sont souvent excellent, mais n'ont pas l'adoption dans le grand publique parce que les gens préfèrent avoir une facilité d'utilisation et un support offert par une firme qu'ils peuvent contacter si quelque chose ne fonctionne pas comme ils voudraient.

Par contre, de plus en plus les compagnies demandent des brevets pour des idées comme la machine a voyager dans le temps ce qui me semble ne pas être la protection pour des produits qui sont développé le temps qu'ils retrouvent leur investissement, mais plutôt pour être les premiers à obtenir ce brevet et empêcher les innovateurs de créer ces idées.  Une réévaluation de tout ce concept devrait être fait, mais avec tout le poids que ces compagnies ont, il est peu probable qu'un jour nous puissions voir une poussé vers l'éthique des hackers dans les grandes entreprises.

L'anonymat et le web


Est-ce que l'anonymat sur le web ou plus spécifiquement sur youtube est un bien nécessaire ou devrions-nous l'abolir pour pouvoir commenter?  Ce débat existe depuis le début du mouvement social sur le web.  Natasha Dubois dans son billet se demande si l'anonymat devrait être bidirectionnel ou impossible et Sophie Fortin y répond dans son propre billet en supportant l'anonymat sur Youtube.

Pour ma part, je suis partiellement d’accord avec Sophie sur le fait que quand on met un vidéo sur Youtube on doit s'attendre à ce qu'on est beaucoup de gens puissent visualiser le vidéo et qu'une partie du publique soit invisible et anonyme, comme pour la télévision.  Par contre, mon accord s'arrête là.  Je fais partit de ceux qui croit que si on a un commentaire à laisser, qu'il soit positif ou négatif on ne doit pas avoir peur de le défendre et de se cacher derrière l'anonymat affaibli le poids de notre commentaire.

Si on regarde la majorité des commentaires anonyme sur Youtube ou sur n'importe quel autre site, ils sont souvent pour faire de la publicité ou pour des commentaires négatifs qui n'apportent souvent rien de constructif.  Au départ, l'anonymat semblait important pour permettre de commenter sans avoir de représailles, mais ce qui en est ressortit le plus, ce sont des commentaires qui n'apporte rien à la discussion.

Le Boston Globe a publié un article intéressant sur l'anonymat dans les blogs et soutient que les communautés sociales sur internet suive la règle du 90-9-1, c'est à dire que 90% des gens sont passifs, 9% sont des contributeurs occasionnels et 1% sont des contributeurs réguliers.  Alors, si  seulement 1% participent vraiment à la discussion et que la moitié fait du bruit qui n'apporte rien, ne serait-il pas plus simple d'enlever leur anonymat pour qu'il ne reste que le débat intéressant?

Sunday 17 February 2013

Réputation des compagnies sur les médias sociaux


Est-ce que les compagnies ont vraiment besoin d'être présent sur les réseaux sociaux?  L'article de Sophie Fortin "Entreprises et médias sociaux : une nécessité ?" nous indique que selon elle, c'est que oui, ils doivent s'y trouver.  Au départ, je n'étais pas si certains.  Plusieurs compagnies existent depuis longtemps et n'ont jamais eu besoin des réseaux sociaux.  

Son article réfère à celui de Michelle Blanc "Toutes les entreprises doivent-elles être sur les médias sociaux?" qui compare les médias sociaux au téléphone.  Elle le dit elle-même, son analogie est simpliste et j'ai tendance à être en accord.  Je crois qu'on a tous besoin du téléphone dans nos vies et la même chose pour toute compagnie qu'elle soit petite ou grande, peu importe le domaine.  Il est aussi vrai que de plus en plus, l'internet est essentiel pour tous, au même titre que le téléphone, mais même si les réseaux sociaux sont de plus en plus présents sur internet, ils ne sont pas l'internet.

Après avoir lu l'excellent article de Marie-France Tardif, "La e-réputation; la nôtre et celle des entreprises et institutions", j'en suis venu à la conclusion que pour plusieurs compagnies, c'est un mal nécessaire.  Les outils de critiques sont de plus en plus populaires sur internet, comme Yelp ou TripAdvisor ce qui, comme l'indique Marie France, donne de plus en plus de pouvoir aux consommateurs.  Alors, comment une entreprise peut contrer une mauvaise réputation sur internet si elle n'y a pas fait sa place?  Je crois qu'il est important pour tout entreprise qui peut être affecté par de mauvaises critiques de s'assurer d'avoir une façon de gérer sa réputation.  Les réseaux sociaux sont probablement le meilleur endroit, car les consommateurs y sont déjà et peuvent s'y diriger au lieu d'un site de critique et ainsi l'entreprise peut prendre le cas directement et faire un suivi et peut-être désamorcer la situation.

Tout ceci est bien pour un restaurant, des hôtels ou des produits ménagers, mais est-ce important pour une entreprise de financement aux entreprises?  Un fournisseur de pièces d'avion pour Boeing?  Je crois donc, que comme tout marketing, les réseaux sociaux sont une facette à ne pas négliger, mais il faut analyser l'impact de la réputation de l'entreprise sur internet avant de s'y avancer ou non.

Pouvons-nous avoir une vie privée sur internet?


Depuis le début des médias sociaux, la question de la vie privée est apparu sur toute les lèvres.  Comme le spécifie Maxime Boisvert dans son billet "La vie privée sur les réseaux sociaux", le web est conçu pour être publique et nous donnons volontairement nos informations personnels à des compagnies comme Facebook ou Twitter.  

Dans un article de Wired, "Facebook Hits 1 Billion Users, Here’s How It Hits $141 Billion in Value", on découvre que la valeur des données d'une compagnie comme Facebook pourrait potentiellement être d'environ 50$ par usager, quand elle en possède 1 milliard, ça commence tout un incitatif à utiliser ces données pour en faire du profit.  Dans cette optique, pouvons-nous vraiment faire confiance à une compagnie de vouloir garder nos données privées?

Dans mon expérience, notre identité sur le net ne nécessite pas toute notre information dite privée...  J'évite de mettre mon numéro d'assurance social ou même mon cellulaire.  Mes amis peuvent obtenir cette information par moi-même hors de l'internet.  Comme dit Maxime, l'information persiste sur l'internet et il ne faut donc pas donner de chance aux personnes malveillantes de pouvoir l'utiliser.

Oui nous pouvons contrôler qui peut voir nos données sur notre compte, mais ces données restent la propriété des sites que nous visitons selon leur règlement.  La règle est normalement simple, si vous partager quelque chose sur internet, est-ce que ça vous dérange si tout le monde pourrait la voir?  Ainsi, le risque d'avoir des mauvaises surprises est limité.

Sunday 10 February 2013

Est-ce qu'un réseau peut remplacer Facebook?


Facebook est devenu disponible pour tous en septembre 2006 et depuis il n'a cessé d'avoir de plus en plus de membres.  Les gens qui n'ont pas de comptes Facebook sont devenu l'exception.  Même les grands-parents s'abonnent pour pouvoir avoir accès aux photos de leurs petits-enfants.  Les médias ont souvent critiqués les paramètres de confidentialités, mais ils ont corrigé le tir à chaque fois et maintenant les gens sont plutôt satisfaits du site.

La plupart des membres ont investi beaucoup de temps à importer des photos, inscrire ce qui leur arrivaient et partager avec leurs amis.  Il est difficile de tout recommencer sur un nouveau site.  Même le géant Google à lancer le site Google+ qui semblait être vu comme le site qui pourrait remplacer Facebook.  Comme l'article "A Eulogy for Google Plus" le spécifie, Google+ est plus beau, mais pourquoi quelqu'un voudrait partir d'un site avec tout son historique et tous ses amis et aller vers un site où seulement 10% de ses amis s'y trouveront.  

J'ai fait partit des premiers à s'inscrire à Google+ et cet article a très bien cerné mon expérience sur le site.  Il est plus beau, il a des caractéristiques intéressantes, mais pourquoi aller sur un site ou la plupart de mes amis n'y sont pas?  Le site n'apporte pas assez de nouveautés pour justifier de déménager tout ce que j'ai sur Facebook.  De plus, comme l'article le spécifie, mon temps sur internet est limité.  Je suis ouvert à m'inscrire à quelques sites sociaux, mais seulement s'ils ont des raisons d'être différents.  Pourquoi mettre à jour 2 sites avec la même information?

Selon moi, le site qui voudra remplacer Facebook devra avoir quelque chose de vraiment spécial et irrésistible pour déclasser Facebook.

Saturday 9 February 2013

Responsabilité envers nos jeunes et les réseaux sociaux


Depuis la hausse de la popularité des réseaux sociaux les exemples d'intimidation comme celui-ci "ado intimidation Suicide Colombie-britannique" sur ces sites par les jeunes ne cessent d'apparaitre dans les médias.  Il est très important de mettre en garde les jeunes contre les dangers de cette ère technologique qui nous apporte tant de bienfait, mais aussi de nouveaux dangers.  Je crois que comme plusieurs nouvelles technologies, mais plus directement les réseaux sociaux, les parents doivent jouer un rôle d'éducation sur l'utilisation de ces sites.

Une excellente recherche faite par des pédiatres "The Impact of Social Media on Children, Adolescents, and Families", démontre que à cause de leur vulnérabilité à la pression et le manque d'autorégulation, les comportements extérieurs peuvent continuer lorsqu'ils sont à la maison.  Des comportements comme la cyber-intimidation et la formation de "clique".  Des comportements qui normalement resteraient à l'école et où ils en seraient potentiellement protéger à la maison, les suivent maintenant jusque dans leur chambre grâce à l'internet.

Se fermé les yeux ne règlera pas le problème et il faut donc être proactif et permettre à nos jeunes de fréquenter ces sites, mais comme toute chose, une période d'apprentissage est nécessaire.  Certains outils sont même disponibles pour aider les parents à passer le message des dangers de l'internet comme celui-ci: Learning and preventing the dangers of the internet

Le choix de l'outil est important


Avec la multitude des sites de réseautage social, il est facile de s'y perdre.  Il est important comme tout outil de savoir quelle utilité nous en ferons.  Comme Sam le spécifie dans son article "Le méli-melo des réseaux sociaux" il faut trouver la raison d'y être.   Pourquoi certaines personnes ne trouve absolument aucun intérêt à un site comme LinkedIn ou Facebook, pendant que d'autres en deviennent presque accroc?   

Quel est le but d'un site comme LinkedIn?  Pour moi, c'est un site pour garder des contacts professionnels.  Chaque contact que j'ai sur ce site, est une personne avec qui j'ai déjà travaillé et qui peut parler de mes compétences professionnelles.  Évidemment, si on invite tous nos amis sur le site ou qu'on invite des inconnus on en dilue l'utilité.  Pour ma part, je garde ces contacts pour le jour où j'en aurai de besoin pour une recherche d'emploi ou si je suis à la recherche d'un employé.  De ce fait, je suis inscrit depuis 4 ans au site, je n'y vais pas sur une base régulière, mais je reste inscrit.

Le concept est similaire pour Facebook, mais les objets sociaux sont si nombreux, qu'il est possible d'y trouver plusieurs utilités.  Pour ma part, je l'utilise pour garder contact avec les amis, partager les photos de mon fils avec la famille, organiser des événements...  Bien sur si le but est d'avoir le maximum d'amis, quoi faire une fois que le but est atteint?  Il peut devenir ardu et complexe de gérer trop de contacts.

S'il y a autant de sites, avec autant de spécialisations, il doit y avoir une clientèle, mais ça ne veut pas dire que c'est pour tout le monde.  Vaut mieux choisir 1 ou 2 sites qui nous intéressent vraiment et y avoir un plaisir que d'être partout, mais ne pas y avoir d'intérêt.

Monday 4 February 2013

Avons-nous besoin d'un filtre?


Dans l'article Who are your gatekeepers?, l'auteur Paul Andrews compare le filtrage qui se produit lorsqu'un journaliste publie un article dans un journal, comparé à l'information traité sur internet.  Comme on s'y attend, l'information sur internet produit par des particuliers n'a pas de filtre, ce qui permet la vitesse de transmission.    Les sites professionnels d'information traite leurs articles de la façon traditionnel avec des éditeurs et un certains filtrage qui s'assure que l'information entre dans les valeurs de la compagnie.

Est-ce que le filtrage ralentit la distribution?  Est-ce un désavantage pour les grosses compagnies qui veulent maintenir leur crédibilité?  Pourtant, pour un blogueur, leur crédibilité est souvent la seule chose qu'ils ont, car ils n'ont pas les moyens des grosses compagnies pour se faire connaitre. Est-ce que ce filtrage est utile?  Comme l'auteur, je crois que les gens apprécient la valeur d'un article produit par des experts et que le filtrage va toujours se faire.  Selon moi, le filtrage s'il n'est pas fait par des professionnels, il sera fait par les consommateurs qui choisiront l'information qui est le plus approprié pour eux.

L'auteur donne l'exemple de la téléréalité ou il n'y a pas de filtre non plus.  Je crois que la comparaison est excellente, pendant plusieurs années la télé-réalité prenait beaucoup de temps d'onde à la télévision et certaines critiques avaient peur que la qualité des émissions payait le prix.  Par contre, les consommateurs ont fini par avoir assez des émissions de télé-réalité et un équilibre s'est fait.  Je crois que les blogs et l'information traditionnelle avec filtrage peuvent coexister de la même façon.  Les consommateurs aiment avoir l’opinion de plusieurs sources pour trouver l’angle qui les intéresse, mais on aussi un intérêt pour l’information fournit par les professionnels.


Saturday 2 February 2013

Est-ce que les médias sociaux pourraient remplacer les médias traditionnels?


Dans son billet "Les réseaux sociaux sont-ils une source fiable d'information ?", Maxime Boisvert mentionne que les médias sociaux pourraient éventuellement remplacer les médias traditionnels.  Cette question est de plus en plus dans les articles qui discutent de cette tendance.

Il est vrai que les médias sociaux ont un avantage énorme sur les autres médias par la rapidité et le cout presque nul de transmission de cette information.  Plusieurs exemples dans les dernières années on démontrer que les nouveau médias sont plus rapide, que ce soit par la mort de Michael Jackson ou les problèmes de couples de Tiger Woods qui sont sorti d’abord sur Twitter avant de se retrouver dans les médias traditionnels.  

Ce sont de parfaits exemple de la rapidité de transmission comme vu dans le module 4.2.3 La diffusion accélérée du cours INF 6107.  Le module spécifie aussi que par le nombre de source, les médias sociaux arrive à se corriger quand une erreur est soulevée.  Par contre, une fois que la nouvelle est sortie est-ce que les blogs ou les amateurs peuvent faire la recherche et l'analyse nécessaire pour aller au bout de l'histoire?  Pourrions-nous avoir la même information, aussi approfondi si nous n'avions que les médias sociaux?

Depuis quelques années, certains médias traditionnels se sont retiré des affaires par manque de demandes pour les journaux traditionnels en faveurs de l'internet, mais je crois que quand on regarde vers où les gens se dirigent pour leurs nouvelles, ce n'est peut-être plus vers les journaux, mais tout de même vers des sites qui sont souvent soutenu par des compagnies qui contrôlent les médias de masses.

Je crois que les médias sociaux sont parfaits pour donner une opinion, filtrer le volume de données et sortir la nouvelle rapidement, mais il y aura toujours une demande pour de l’information plus en profondeur que les médias de masses sont plus en mesure de nous fournir.